Skip to main navigation Skip to main navigation Aller au contenu principal Skip to breadcrumb Skip to footer
SIÈGE SOCIAL
Ensemble pour vous faire grandir
0

Directive CSRD, un lien direct avec la démarche RSE

Un enjeu actuel majeur est de concilier performance économique et transition écologique. Les pouvoirs publics jouent leur part ; ils entendent faire prendre conscience aux acteurs économiques de leur impact sur leur éco-système… et les encouragent à se montrer plus vertueux par des dispositifs règlementés. Si les résultats financiers rendent compte de la bonne santé des entreprises, d’autres indicateurs de performance sont désormais pris en compte ; les rapports de durabilité livrent en effet des informations qui permettent de mieux évaluer l'impact de l'entreprise et de son activité sur l'environnement. Ces critères, qui entrent dans le champ de la RSE, trouvent de nouveaux périmètres d’application avec la CSRD. Explication.    
  • #RSE
  • demarche CSRD
    Samedi 8 juin 2024

    Directive sur l'établissement de rapports sur le développement durable des entreprises

    CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive). Depuis 2014, la directive européenne NFRD (Non-Financial Reporting Directive) imposait aux grandes entreprises une déclaration obligatoire de performance extra-financière intégrant des critères ESG (Environnementaux, Sociaux et Gouvernance). 10 ans plus tard, la nouvelle directive européenne CSRD (Corporate Sustainibility Reporting Directive) va plus loin. Entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2024, elle concerne davantage d’entreprises : au-delà de 250 salariés (contre 500 pour la NFRD), un chiffre d’affaires supérieur à 50 millions d’euros. Son périmètre d’application recouvre environ 45000 entreprises européennes (contre 12000 auparavant). 

     

    Des critères faisant écho à la RSE

    La CSRD harmonise le reporting extra-financier des entreprises européennes et identifie les bons élèves en matière de RSE ; en effet, les critères ESG de cette directive s’y apparentent directement. Sont pris en compte les facteurs environnementaux (atténuation et adaptation au changement climatique, biodiversité, utilisation des ressources...), sociaux (conditions de travail, égalité des chances, respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales...) et de gouvernance (rôle des organes d'administration, activités de lobbying, gestion des relations avec les partenaires commerciaux...). 


    Le rapport annuel de durabilité requis par la CSRD doit être certifié par un commissaire aux comptes ou par un organisme tiers indépendant accrédité. Les informations doivent être conformes aux normes européennes de reporting de durabilité, sur lesquels les entreprises doivent rendre des comptes (les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’énergie, les conditions de travail, la diversité et l’inclusion, la structure de gouvernance et la gestion des risques climatiques entreprises). D’évidence, les acteurs économiques qui sont déjà engagés dans une démarche RSE auront plus de facilités à renseigner les critères requis ; en intégrant la culture RSE dans leur stratégie, elles savent en effet mieux appréhender ces notions extra-financières. 

    La CSRD renforce les obligations de reporting extra-financier des entreprises en Europe, dans un objectif de transparence accrue sur leurs pratiques de développement durable.

    CSRD, toutes les parties prenantes sont impactées

    Si les grands groupes et les PME cotées en Bourse sont seules concernées par la CSRD, il est logique de considérer que l’impact va aussi opérer sur leurs fournisseurs et sous-traitants, en fait toutes les parties prenantes ! Les petites entreprises sont ainsi indirectement touchées par cette nouvelle directive et, là aussi, celles qui sont sensibilisées à la RSE pourront plus aisément répondre aux questionnaires de leurs donneurs d’ordre. Pour les accompagner, la CCI Nord-Isère propose un outil gratuit de diagnostic RSE qui leur permet d’évaluer leur maturité en matière de RSE


    Cet accompagnement comprend un état des lieux sur la maturité de l’entreprise quant aux champs Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance, puis un rapport assorti de préconisations. Il donne aux entreprises l’opportunité d’avoir une vision globale et de mieux identifier les bénéfices d’une démarche RSE. En analysant les axes de performance sociale et environnementale, il prépare l’entreprise à mieux intégrer les nouveaux défis et les enjeux futurs. Et donc aussi à se préparer à répondre de manière plus pertinente aux impacts de cette directive CSRD.
     

    Titre
    FAQ : Directive CSRD

    Qu'est-ce que la directive CSRD et en quoi diffère-t-elle de la NFRD ?

    La directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) est une nouvelle directive européenne qui élargit et remplace la NFRD (Non-Financial Reporting Directive). Alors que la NFRD ne concernait que les entreprises de plus de 500 employés, la CSRD s'applique aux entreprises de plus de 250 employés et à un chiffre d'affaires supérieur à 50 millions d'euros. De plus, la CSRD se concentre sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), et ses informations doivent être certifiées par un auditeur externe ou un organisme tiers indépendant.

    Quels sont les facteurs ESG pris en compte dans la directive CSRD ?

    Les facteurs ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance) pris en compte dans la directive CSRD comprennent les facteurs environnementaux tels que l'atténuation et l'adaptation au changement climatique, la biodiversité et l'utilisation des ressources. Les facteurs sociaux comprennent les conditions de travail, l'égalité des chances, le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Les facteurs de gouvernance comprennent le rôle des organes d'administration, les activités de lobbying et la gestion des relations avec les partenaires commerciaux.

    Quels sont les avantages de la démarche RSE pour les entreprises en vue de la directive CSRD ?

    Les entreprises engagées dans une démarche RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale) auront plus de facilités à se conformer à la directive CSRD. En intégrant la culture RSE dans leur stratégie, ces entreprises sont mieux à même de comprendre et d'appréhender les notions extra-financières requises par la CSRD. Elles seront ainsi en mesure de mieux répondre aux exigences de la directive et de démontrer leur engagement en faveur du développement durable.

    Comment les petites entreprises peuvent-elles se préparer à la directive CSRD ?

    Les petites entreprises peuvent se préparer à la directive CSRD en évaluant leur maturité en matière de RSE. Elles peuvent bénéficier d'outils de diagnostic RSE pour évaluer leur niveau de préparation et identifier les domaines à améliorer. Ces outils permettent aux entreprises de mieux comprendre les exigences de la directive CSRD et de se préparer à y répondre de manière plus efficace.